Boucles De Montre Bracelets Et Boucles De Montres

La boucle ardillon, la plus classique sur les bracelets de montre

Qu’il soit en cuir, en acier, en caoutchouc ou en nylon, une chose est sûre, le bracelet de montre s’adapte à sa boucle. Et si la plus courante est la boucle ardillon, il existe d’autres systèmes de fermeture. À tout seigneur tout honneur, la boucle ardillon équipe toutes sortes de bracelets en cuir, en caoutchouc ou en nylon, excepté ceux en métal. Il s’agit du même type de boucle que sur les ceintures, avec d’un côté du bracelet une boucle et de l’autre côté une tige en métal. Cette dernière vient glisser à travers les trous du bracelet pour s’adapter au poignet du ou de la propriétaire de la montre. Son principal avantage est d’ailleurs d’offrir la possibilité de régler parfaitement la taille du bracelet. Une boucle ardillon adopte différentes formes, peut être gravée, souvent aux initiales de la marque horlogère sur un bracelet d’origine, voire du fabricant d’accessoires quand il travaille dans le secteur du haut de gamme. En acier ou en aluminium, poli ou brossé, brillant ou mat, plaqué or ou PVD noir, la boucle ardillon se présente dans une large variété de formes et de matériaux, pour s’harmoniser avec le bracelet, mais également le style de montre qu’elle va accompagner : aviateur, classique, vintage, sport-chic, etc. Le célèbre bracelet NATO est d’ailleurs lui-même équipé d’une boucle ardillon, à laquelle s’ajoutent des passants.

Les boucles déployantes et les fermoirs à cliquets

D’autres systèmes équipent les bracelets de montres, et c’est notamment le cas des boucles déployantes, qu’elles soient simples ou doubles – et dans ce dernier cas baptisées « boucles papillon ». Une chose est sûre, avec elles, le bracelet reste accroché au poignet et la montre ne risque pas de tomber, même s’il y a ouverture intempestive du mécanisme. La boucle déployante simple se déploie et se replie autour d’une articulation en V et se manie à l’aide d’un poussoir. En acier ou dans un autre métal, tel que l’or ou l’argent, elle est adaptée aux bracelets de montres en métal, mais pas exclusivement. Les modèles sportifs intègrent souvent un système de sécurité supplémentaire, qui permet de bloquer le fermoir. La boucle papillon, ou double déployante, fonctionne selon le même principe, avec une différence majeure : elle n’est composée non pas d’une mais de deux articulations. Cette boucle, dont le système de fermeture vient se cacher sous le bracelet une fois celui-ci fermé, est particulièrement appréciée pour sa discrétion. Y compris celle, d’ailleurs, des deux petits boutons qui permettent son maniement. De son côté, le fermoir à clip - ou cliquet – copie en quelque sorte le modèle de la boucle déployante. À une nuance près, la fermeture vient se clipser sur le bracelet par appui. Ce système, même s’il n’est pas le plus courant, convient parfaitement aux bracelets métalliques dès lors que la boucle se confond avec leurs maillons. Enfin, une dernière boucle peut venir garnir un bracelet de montre et il s’agit du fermoir à coulisse, un fermoir à cliquet amélioré dès lors qu’il est possible de régler la taille du bracelet.

Boucles en or

Les boucles déployantes en or ne sont pas rares lorsque le bracelet de montre est lui-même en or. Parmi les modèles iconiques concernés par un tel système de fermeture, la Royal Oak d’Audemars Piguet et sa célèbre lunette octogonale aux huit vis. Des modèles existent en or jaune, blanc ou rose 18 carats, du boîtier au bracelet, dont un est serti de diamants (hors boucle) et le cadran de saphirs orange.

Taille de boucle

Quel que soit la nature du bracelet et le type de boucle, cette dernière doit s’adapter à la taille du premier. Les boucles ardillons comme les boucles déployantes peuvent ainsi se présenter en 16 mm, 18 mm, 20 mm ou 22 mm. A noter qu’en cas de perte (ce qui n’est pas rare) il est également conseillé de se procurer des tubes et vis pour boucles ardillon.