Montres Automatiques

L’engouement pour les montres automatiques ne se dément pas, bien au contraire. Les grandes maisons horlogères rivalisent d’ingéniosité, de talent horloger et de créativité pour présenter des montres de luxe à remontage automatique toujours plus compliquées et plus précises. Lire la suite
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Petite histoire de la montre automatique


A l’origine de la montre automatique, il y a un homme, peut-être même deux. Le premier, celui qui est souvent décrit comme l’inventeur de ce type de montre, est un horloger suisse du nom d’Abraham Louis Perrelet. Installé dans la région de Locle au XVIIIe siècle, il se consacre à l’amélioration des mécanismes des garde-temps, jusqu’à être présenté en 1777 comme « l’inventeur des montres qui se remontent par le mouvement de celui qui les porte ». Abraham Louis Perrelet les baptise d’ailleurs les montres à secousses. D’aucuns, cependant, disputent à l’horloger suisse l’invention de ce type de montre mécanique et l’attribuent à un autre chercheur infatigable. En 1778, l’horloger liégeois Hubert Sarton dépose à l’Académie royale des sciences une montre automatique à rotor. Le débat n’est pas clos, mais c’est bien la fin du XVIIIe siècle qui vit la naissance d’une montre ne nécessitant de remontage manuel : une masse oscillante tourne avec les mouvements du poignet et vient tendre un ressort qui donne son énergie à la montre. Les premiers modèles de montres de poches, tels qu’on les trouvait au début du XIXe siècle, n’étaient cependant guère portés, en raison de leur fragilité : le ressort spiral avait tendance à se casser, les dents à s’user et le boîtier scellé empêchait tout autre possibilité de remontage de la montre. Des horlogers, notamment suisses et anglais, s’appliquèrent néanmoins à perfectionner ce qu’il fut ensuite coutume d’appeler la montre perpétuelle.

La Rolex Oyster Perpetual, la grande référence


Il faut en réalité attendre le début du XXe siècle et l’avènement de la montre bracelet pour voir les mécanismes réellement progresser, les mouvements se faire moins fragiles, une montre automatique étant, par nature, très sollicitée. En 1924, l’horloger anglais John Harwood intègre un roulement à billes qui effectue des va-et-vient dans le mouvement. Deux ans plus tard, une première montre-bracelet produite en série sous le nom de Rolls lance la montre automatique moderne. Les maisons horlogères Fortis et Blancpain se lancent dans l’aventure. Une autre ne va pas tarder de suivre, et il s’agit de Rolex qui dépose au début des années 1930 le brevet d’un rotor à remontage automatique. La marque de luxe a également le sens de la communication : en 1927, la nageuse anglaise Mercedes Gleitze avait traversé la manche avec au poignet la première montre étanche, la Rolex Oyster ("aussi hermétique qu’une huître"), qui deviendra dès 1933 la Rolex Oyster Perpetual. Cette montre automatique, étanche à l’eau comme à la poussière, est une révolution horlogère, qui se fait connaître en équipant les pilotes de la première expédition en avion au-dessus de l’Everest. Aujourd’hui encore, Rolex reste une grande référence en matière de montres automatiques, et son Oyster Perpetual figure toujours au catalogue de la marque, après bien sûr différentes évolutions. Elle est par exemple actuellement équipé du calibre 3230, mouvement mécanique à remontage automatique par rotor Perpetual qui fait de la montre un modèle de précision, de résistance aux chocs et aux champs magnétiques, mais encore d’autonomie avec 70 heures de réserve de marche. Cette montre iconique de Rolex, à l’allure classique, est cependant souvent supplantée, chez les amateurs de garde-temps automatiques, par un autre modèle, la Rolex Submariner, lancée dans les années 60.

Comment choisir sa montre automatique


Cette montre de plongée fait effectivement des modèles de montres automatiques les plus recherchés. Mais dans ce domaine, d’autres Maisons horlogères ont su largement tirer leur épingle du jeu. On pense naturellement à la marque de montres de luxe genevoise Patek Philippe, avec des lignes sportives comme la Nautilus ou l’Aquanaut, ou bien la très élégante Calatrava. Le choix d’une montre automatique est en effet, d’abord, une affaire de goût et de style. L’originalité peut ainsi venir de la collection Royal Oak d’Audemars Piguet, avec sa lunette octogonale et ses huit vis hexagonales, de la Cartier Tank carrée, inspirée des chars d’assaut de la première guerre mondiale, ou bien encore de la Reverso de Jaeger-Lecoultre et son esthétique Art déco. Il existe en réalité des centaines de modèles de montres de luxe à remontage automatique, et il peut effectivement s’avérer délicat de choisir – hors véritable coup de cœur ou marque fétiche s’entend. D’une manière générale, il faut savoir qu’une montre automatique se présente avec un boîtier plus imposant d’une montre à quartz par exemple. Le diamètre d’une montre masculine mesure au moins 39 mm et l’épaisseur oscille souvent entre 15 et 20 mm. À l’exception – il y en a toujours – de modèles ultra-fins comme l’Altiplano de Piaget ou plus récemment l’Octo Finissimo de Bulgari (3,9 mm !). L’étanchéité de la montre et bien entendu le nombre de complications horlogères font partie des critères de choix. Quant au verre du cadran, il faut savoir qu’une montre haut de gamme est systématiquement dotée d’un verre en saphir, largement plus résistant qu’un verre minéral.