Montres Quartz

Les montres quartz ont fait leur apparition dans les années 1980, et leur révolution avec Seiko et Swatch. L’horlogerie haut de gamme a ensuite adopté le mouvement, produisant des modèles toujours plus performants. Lire la suite
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1969 : la première montre-montre bracelet à quartz


Les débuts de la montre à quartz, ou plutôt de l’horloge à quartz, remontent aux années 1930. Il s’agit alors d’adapter à l’horlogerie les oscillateurs à cristal de quartz, sur des pendules aussi grosses qu’un four de cuisine. Des manufactures horlogères se lancent alors dans une sorte de course à la miniaturisation. Le match Suisse-Japon est lancé ! En effet, dès 1948, la Maison helvétique Patek Philippe explore le potentiel d’une mesure du temps électronique. Elle reste célèbre (entre autres) pour ses mouvements à quartz ultra précis. Mais c’est bien la nippone Seiko qui lance en 1969, après dix années de recherche, la toute première montre-bracelet à quartz. La Seiko Quartz Astron-35SQ se présente avec un oscillateur à quartz de 8 192 Hz, un circuit intégré hybride et un petit moteur. La montre en or est une révolution. Pour l’anecdote, les cent pièces au cadran analogique seront vendues en une semaine alors qu’un seul garde-temps valait environ 1250$, soit, à l’époque, le prix d’une voiture neuve. Il est possible de trouver de temps en temps une Astron sur le marché de l’occasion. Pas de 1969 certes, mais une édition limitée a été produite en 2010, à l’occasion du 40e anniversaire de la montre. La marque japonaise Seiko devient donc la pionnière de la montre à quartz, commercialisant différentes séries au début des années 1970, l’une améliorant systématique la précision de l’oscillateur à quartz de la précédente.

Les Japonaises dans la cour des grands de l’horlogerie


La décennie 1980 marque l’avènement des montres à quartz, à tel point que côté suisse, même ces années-là sont celles de la commercialisation des premières et si emblématiques Swatch à quartz, on n’hésite pas à avancer que le déclin de l’horlogerie helvétique est provoqué par la « crise du quartz ». Ce serait oublié que cette période sombre en Suisse est aussi due à la production à grande échelle de montres de grande qualité. Dans le secteur des montres de luxe, il n’y eut en réalité que peu de concurrence entre montres mécaniques et montres électroniques. Les Maisons historiques ont à la fois remis le mouvement automatique au goût du jour dès la fin des années 80 et la plupart d’entre elles se sont également mises à proposer des montres à quartz. Le quartz a surtout eu le mérite de lancer dans la grande cour de l’horlogerie des marques japonaises, Seiko on l’a dit, mais également Citizen ou Casio. Elles sont en effet à l’origine de montres à quartz iconiques, comme l’indestructible Casio G-Shock ou la Grand Seiko 9F Quartz, dont le mouvement est encore aujourd’hui assemblé à la main. Il est d’ailleurs décrit par la marque comme « le premier mouvement à quartz à avoir atteint l’idéal fondamental de précision et de simplicité, fiable à vie pour celui qui le possède ». Plus récemment, en 2016 exactement, c’est Citizen qui a créé la sensation, avec son Eco Drive One, une montre dotée d’un mouvement quartz à énergie solaire, dont le boîtier mesure seulement 3 mm d’épaisseur – l’équivalent d’une pièce de monnaie. Sa réserve de marche est de 100 jours et cette prouesse est possible grâce à un assemblage à la main, ce qui ne va pas sans rappeler la tradition et le travail des grandes maisons horlogères suisses.

Montres de luxe suisse et quartz thermocompensé


Il ne faudrait pas croire, en effet, que le Vieux Continent est resté sur la touche des montres à quartz. La Maison suisse Breitling a ainsi misé rapidement sur le quartz, produisant des modèles comme l’Aerospace, la Chronospace et l’Exospace considérés comme des références dans le secteur. La montre en titane Aerospace Evo, par exemple, est doté d’un mouvement Superquartz® : ultra performant au niveau de la précision (dix fois supérieure à celle d’un quartz standard) et de la fiabilité, il s’appuie le quartz thermocompensé. Chaque mouvement est équipé d’un minuscule thermomètre qui corrige la marche de la montre en fonction de la température en supprimant un certain nombre d’impulsion vers le moteur. Cette performance se traduit par une augmentation spectaculaire du nombre de composants du circuit imprimé (8 000 contre 2 500 habituellement) et par un écart de marche maximum de 15 secondes par an. Les prouesses technologiques autour de la montre quartz ne doivent cependant pas faire oublier le design et c’est précisément ce que vient prouver un autre fabricant suisse de montres de luxe, Omega, avec sa ligne Omega Constellation Quartz. L’originalité du cadran, la présence des griffes et des chiffres romains gravés sur la lunette offrent à ce modèle une esthétique des plus remarquables et une élégance intemporelle, pour une montre en acier inoxydable qui peut être accompagné d’or jaune ou rouge sur certaines versions. L’Omega Seamaster 300M, que l’on voit au poignet de James Bond (Pierce Brosnan) en 1995 est également une montre à quartz. Ce type de mouvement et ces montres plus résistantes, en raison de l’absence d’éléments mobiles, tirent naturellement leur épingle du jeu dans l’univers de la montre sportive. L’un des meilleurs exemples reste d’ailleurs la Tag Heuer Formula 1.