Colliers

Le collier regroupe sous un seul terme un grand nombre de bijoux portés autour du cou, sautoirs, colliers opéra, princesse ou uniforme, ras-de-cou ou choker, sans compter les pendentifs. Les colliers de luxe sont à la fois un ornement et l’affirmation d’un style. Lire la suite
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Une histoire du collier précieux et de ses inspirations


Il est des colliers mythiques et le premier d’entre eux est sans nul doute le long – très long – sautoir de perles naturelles que Gabrielle Chanel portait dans les années 1920. Aussi précieux qu’original, affirmant haut et fort le style, l’indépendance et la liberté de la créatrice, le bijou démontre que le collier est bien davantage qu’un simple accessoire de mode. Bien sûr, un collier de luxe, quelle que soit sa forme et sa taille, constitue d’abord un ornement assorti à une tenue. Les Egyptiens, et même avant eux les Mésopotamiens, le savaient déjà, qui travaillaient l’or et les pierres précieuses pour composer de somptueuses parures. L’Antiquité est bien la période où l’aspect esthétique du collier prend toute sa dimension. Les Romains y ajoutent une valeur sociale : la richesse des matériaux prend le pas sur la création artistique et les colliers affichent le rang de celles et ceux qui les portent. Surtout de ceux, en vérité. Le collier va cependant tomber en désuétude jusqu’à la Renaissance, au XVIe siècle. Cette période de renouveaux, qu’ils soient scientifiques, artistiques ou littéraires, redonne au bijou ses lettres de noblesse. Le collier n’est plus seulement un symbole de pouvoir, mais encore une expression des émotions humaines, l’amour, l’amitié, la dévotion ou la superstition. Les pierres précieuses en provenance du Nouveau monde et l’évolution des techniques (pierres facettées, émail…) permettent la création de pièces somptueuses, et les thèmes se multiplient, de ceux que l’on retrouve aujourd’hui encore dans de grandes Maisons de joaillerie : la nature et les végétaux, la mythologie et les créatures fantastiques, les arabesques… Les siècles suivants, le XVIIe et le XVIIIe, voient l’avènement de la joaillerie française avec la mise en valeur des gemmes et des métaux précieux par des techniques de plus en plus élaborées. Sur les colliers, le diamant prend toute sa place, bien que les artisans joailliers du XVIIIe siècle lui préfèrent parfois d’autres pierres précieuses et semi-précieuses, rubis, saphirs, émeraudes ou améthystes.

Les différentes types de colliers et leur longueur


L’histoire du collier est ensuite une affaire de mode et de courants. On pense notamment aux inspirations florales et animales de l’Art Nouveau, puis à la vague Art Déco et ses motifs géométriques. Le début du XXe siècle marque aussi le temps de colliers qui se portent en journée comme en soirée, avec une grande liberté entre le court et le long, et particulièrement le sautoir de perles. À Paris, des joailliers comme Cartier, Boucheron, Mauboussin ou Chaumet se distinguent par leurs créations et deviennent les références que l’on connait. La démocratisation du collier, l’inventivité des joailliers nous amène directement au bijou d’aujourd’hui. Le mot collier est un terme qu’il faut à vrai dire mettre au pluriel. Il en existe en effet plusieurs catégories, du ras de cou au collier long. Très à la mode dans les années 1930, celui-ci mesure au moins 90 cm et peut s’enrouler plusieurs fois autour du cou, donnant un effet d’accumulation. De fait, le nom donné aux colliers dépend de leur longueur et non d’un style particulier : le collier opéra mesure environ 70 cm, le sautoir 55 cm, le collier princesse entre 45 et 50 cm, le ras de cou dans les 38 cm. À cette liste, s’ajoute le collier uniforme, constitué de perles de tailles identiques. On lui attribue parfois le nom de chocker, or celui-ci a pris un tout autre sens.

Des colliers choker aux pendentifs, le choix est vaste


Le choker désigne en effet, désormais, ce que l’on pouvait appeler un tour-de-cou ou un collier de chien – tel que popularisé par Hermès. En chaîne, en perles comme en simple ruban, il a connu son heure de gloire dans les années 1990 et revient à la mode trente ans plus tard. Discret ou au contraire XXL et chargé en pampilles, le choker rappelle que le collier est une affaire de style, mais aussi de morphologie. Un collier ras-du-cou est en effet plus adapté aux femmes ayant un cou long et fin, quand un sautoir convient aux cous plus courts et quand les colliers longs restent à éviter pour les personnes de petite taille. Les femmes aux formes généreuses privilégieront quant à elles des colliers plats et fins pour ne pas alourdir leur silhouette. Au final, des colliers aux dimensions moyennes comme le collier princesse ou opéra conviennent à toutes les morphologies, tout comme un autre type de bijou aujourd’hui plébiscité, le pendentif. Comme son nom l’indique, le collier pendentif pend au bout d’une chaîne, de la longueur et de la largeur désirée, convenant finalement à tous, et aux hommes comme aux femmes. D’ailleurs, les colliers iconiques sont bien souvent des pendentifs, si l’on excepte des modèles comme le sautoir Alhambra de Van Cleef & Arpels. Le cœur Return to Tiffany, les anneaux Trinity de Cartier, les Happy Diamonds de Chopard, l’ours Orsetto de Pomellato ou encore le B.Zero1 de Bulgari sont autant de motifs incontournables que trouve sous forme de pendentifs. En réalité, les joailliers déclinent leurs collections dans un nombre incalculable de pendentifs en or, argent ou titane et pierres précieuses ou semi-précieuses.

L’heure de la superposition


Aujourd’hui, la tendance est à l’association et à la superposition de différents colliers pour une allure personnalisée. En toute liberté, les chaînes et pendentifs s’associent à des ras-de-cou, les métaux se mêlent et s’entremêlent, de l’or rose, jaune ou blanc à l’argent et au platine. Le secret réside dans la présence d’un élément commun à tous les colliers, un diamant par exemple.

Colliers particuliers


Aux grandes catégories de colliers, s’ajoutent des pièces particulières, comme le plastron, qui vient recouvrir une partie de la poitrine. Certaines se caractérisent par l’absence de fermoir, à l’image du collier lariat (ou lasso) et ses deux bouts pendants ou du torque, rigide et porté près du cou. Le collier Lavallière se distingue par des éléments pendants précieux et travaillés.