Pomellato

Fondée en 1967 par Pino Rabolini, Pomellato reste une marque unique dans l’univers de la joaillerie, avec ses bijoux avant-gardistes et colorés, dont les pierres précieuses et semi-précieuses sont les éléments phares. Lire la suite
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POMELLATO
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Pomellato, une nouvelle joaillerie façonnée par un savoir-faire ancestral


« Une ligne de bijoux différents, à vivre et à porter » : avec cette intention, Pino Rabolini lance Pomellato en 1967. Nous sommes à Milan, la ville italienne est connue pour sa tradition joaillère et pour son industrie de la mode. Pino Rabolini, lui-même, est issu d’une famille d’orfèvres travaillant pour de grands paruriers. Mais son ambition est tout autre que le carcan de la haute joaillerie et des pièces que l’on ne sort que pour les grandes occasions : le créateur invente le bijou prêt-à-porter, que l’on peut changer à tout moment de la journée. Pino Rabolini fait sortir le bijou de luxe, et surtout les pierres de couleurs, dans la rue au travers de collections joyeuses et colorées, de formes inédites, de matières travaillées exclusivement par la main experte d’artisans. Le fondateur de Pomellato n’hésite pas à réunir les meilleurs artisans dans ses ateliers, ce qui aujourd’hui encore reste une marque de fabrique de la Maison. Tous les métiers de la joaillerie se rassemblent sous le même toit – ils sont aujourd’hui une centaine d’artisans. Le sertisseur armé de sa loupe passe 30 heures sur le pavage des 57 diamants de la bague Sabbia. Chacune des 12 000 bagues Nudo et des 15 000 bagues Capri produites annuellement sont travaillées à la main, Pomellato invente encore, avec Caramelle la bague sur-mesure, la pièce, pour laquelle chaque femme choisit sa pierre de centre en boutique. C’est l’atout maître de Pomellato, celui de l’émotion. Une bague Caramelle achetée aujourd’hui sur le marché du bijou de luxe d’occasion raconte une histoire : pourquoi sa première propriétaire a-t-elle succombé aux reflets uniques de la tourmaline plutôt qu’à l’opale de feu, opté pour une monture en or blanc et diamants plutôt qu’en or bruni ?

Une identité, des photographes, le développement international


Son identité forte et distinctive assure le succès quasi immédiat de Pomellato. La Maison est rapidement reconnue comme la spécialiste des bijoux en pierres semi-précieuses de couleur. Elle s’impose également dans l’univers de la chaîne. Les collections prennent alors pour nom Lola, Sherazade ou encore Duna. Un autre coup de génie de Pino Rabolini est sans doute son sens de la communication. Dès 1971, il choisit de confier ses campagnes publicitaires à des photographes de renom : Gian Paolo Barbieri, Helmut Newton, Horst P. Horst, Javier Valhonrat, entre autres, vont tour à tour immortaliser les créations Pomellato. Jusqu’en 2001, Pomellato se distinguera d’ailleurs par son choix de la photographie en noir et blanc. La Maison milanaise gagne le cœur des femmes, italiennes, européennes puis dans le monde entier. Lorsque Pino Rabolini se décide à passer la main en 1995, Francesco Minoli reprend les rênes de la Maison et en assure le développement à l’international, avec l’ouverture de boutiques dans de grandes capitales, Paris en tête, mais encore Madrid, Londres, Moscou, et des villes comme New York ou Singapour. En parallèle, Pomellato lance une seconde marque, Dodo, caractérisée – à l’époque - par ses petits pendentifs porte-bonheur.

Des créateurs dans l’ombre de la marque Pomellato


« Chez Pomellato, la créativité a toujours été plus importante que la valeur des pierres, a déclaré Francesco Minoli. Nos bijoux sont avant tout des accessoires. Ce parti pris nous coupe de tout un pan de la clientèle de la joaillerie traditionnelle, mais il fait aussi toute notre différence ». Cette différence, elle naît d’abord de la créativité des directeurs artistiques de Pomellato. C’est à eux que l’on doit les pendentifs Veleno avec leurs imposantes pierres en forme de goutte de poison, la ligne Capri, avec ses parures réversibles en cristal de roche et turquoise, mais encore les collections emblématiques que sont Iconica, Ama ou Nudo. Ils ne sont en réalité que deux. Dès les années 80, Sergio Silvestris a travaillé dans l’ombre de Pino Rabolini, choisi pour son talent et pour son esprit anticonformiste. C’est à lui que l’on doit notamment l’une des pièces iconiques de la Maison, le pendentif ours en peluche. Mais encore la bague Nudo, solitaire coloré sur une bague épurée qui aidera fortement la Maison à conquérir le monde, et la première collection Pom-Pom. Lancée en 2007, à l’occasion du 40e anniversaire de la Maison, elle transpose le style Pomellato dans la joaillerie haut de gamme, avec 40 pièces uniques. Vincenzo Castaldo a succédé à Sergio Silvestris à la tête des créations Pomellato. Ancien de Dolce & Gabbana, il entretient l’esprit de la Maison, cette « approche différente de la joaillerie. Nous sommes plus proches de la mode dans le sens où notre goût pour l’innovation et l’inattendu s’exprime dans un langage avant-gardiste ». Des cascades multicolores de la collection Tango aux bagues et pendentifs colorés Ritratto, une collection hommage à la terre avec ses gemmes travaillés et sculptés à la main dans une forme rectangulaire, Pomellato continue à faire sortir les pierres précieuses et semi-précieuses de leur carcan. Malachite, œil de tigre, topaze, lapis lazuli, rhodonite, améthyste ou encore jaspe rouge se portent de jour comme de nuit, travaillées dans des formes à nulles autres pareilles, sur des montures en or qui les mettront immanquablement en valeur.