Montres d'aviateurs

Volumineuses, robustes et résistantes aux chocs, les montres d'aviateurs inspirent la plupart des marques de montres de luxe. Au-delà de leurs fonctions, elles se caractérisent par une grande couronne pour la maniabilité et par une excellente lisibilité. Lire la suite
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La montre aviateur, une histoire de pionniers


Les montres aviateurs - ou montres de pilotes d’avion – ont une histoire qui leur est propre, étroitement associée à la naissance de l’aviation, au tout début du XXe siècle. Ainsi dès 1904, un pionnier de l’aviation, Alberto Santos-Dumont, demande à la Maison Cartier de faire en sorte qu’il puisse lire l’heure en vol. Vœu exaucé, la première conçue pour être portée au poignet est née. Il ne s’agit cependant pas, à proprement parler, d’une montre de pilote puisque ne comportant pas d’autres complications que les heures, les minutes et les secondes. Cela n’empêchera pas la Cartier Santos de devenir iconique. Ce sont en réalité les instruments de type chronographe qui vont faire des montres d’aviation ce qu’elles sont aujourd’hui. Les horlogers équipent davantage les tableaux de bord que les montres des aviateurs, à l’image de manufacture comme LeCoultre, qui va équiper durant la première guerre mondiale des dizaines de milliers d’avions des flottes françaises, anglaises et américaines. Durant le conflit, seuls les pilotes prussiens portaient des montres-bracelets. Mais chez les horlogers, l’envie d’innovation et l’esprit des pionniers de l’aviation est bien là. Zenith, qui avait déjà équipé Louis Blériot lors de sa traversée de la Manche en 1909 d’une montre reconnue pour sa lisibilité et sa précision, crée un garde-temps historique. La Zenith Pilot Type 20 répond au début des années 1930 à toutes les exigences des aviateurs, dont la résistance aux vibrations de l’appareil, aux variations de températures et aux champs magnétiques, tout en restant fiable, robuste et lisible. À la même époque, en 1931 précisément, Longines dépose le brevet d’Angle horaire, avec sa lunette tournante. Une montre conçue à la demande d’un autre aviateur de légende, Charles A. Lindbergh.

Le premier objectif : répondre aux besoins des aviateurs


L’histoire de l’horlogerie se retrouve intimement liée à celle de l’aviation, civile et militaire. Quand en 1935, la manufacture suisse IWC Schaffhausen, qui est aujourd’hui encore réputée pour ses montres de pilote, conçoit une montre-bracelet avec cadran noir luminescent, boîtier en acier et verre incassable, lunette mobile avec index, c’est sur requête de la Royal Air Force. La Seconde guerre mondiale a livré ses leçons quant aux besoins des pilotes en terme de montres. Les forces militaires de différents pays dressent de véritables cahiers des charges au sortir du conflit. C’est ainsi que naît une véritable montre de légende, la Mark XI, avec son boîtier doté d’un système antimagnétique. Les amateurs la trouveront ensuite dans une « version civile » en 1994 avec la Mark XII d’IWC. Qu’est-ce, au fond, qu’une montre d’aviateur ? Au début des années 1950, c’est l’Etat-major des armées françaises qui répond à la question dans le cahier des charges d’un appel d’offres. La montre doit se présenter avec un grand boîtier – au moins 38 mm de diamètre – étanche et au fond vissé, un cadran noir aux index et aiguilles luminescents parfaitement lisible, deux compteurs à 3h et 9h pour un chronométrage de 30 minutes, une petite seconde et une fonction Flyback, ou retour en vol, c’est-à-dire la remise à zéro du chronographe par simple pression. L’année 1954 voit ainsi la naissance de la montre Type 20 mise au point par la Maison parisienne Breguet et d’autres manufactures horlogères (Airin, Dodane, Auricoste…) puisque ce nom se réfère en réalité à celui de l’appel d’offres de l’armée française.

Des montres techniques et des montres de légende


Même si elle a également conquis les villes par son design, la montre d’aviateur est donc avant tout une montre technique utilisée par des professionnels. Au fil des décennies, elles vont donner naissance à des garde-temps de légende. Les marques Breguet, IWC et Omega restent des maîtres en la matière, mais d’autres vont tout particulièrement se distinguer. La Breitling Navitimer va ainsi écrire une page de l’horlogerie dès 1952, puis une décennie plus tard dans sa version « cosmonaute » destinée aux vols spatiaux habités. La Maison horlogère suisse s’était déjà distinguée avec sa Chronomat, première montre chronomètre chronographe intégrant des règles de calcul aérien circulaires. La Navitimer, avec son boîtier de 41 mm de diamètre en or ou en acier inoxydable, ajoute des fonctionnalités comme le calendrier perpétuel, la vitesse ascensionnelle, la conversion de miles en kilomètres, la règle à calcul circulaire à lunette tournante bidirectionnelle… À tout seigneur tout honneur, la montre d’aviateur la plus emblématique est sans doute la Rolex GMT-Master, lancée en 1955 et suivie en 1980 de la GMT-Master II. Avec cette montre qui présente la particularité (entre autres) d’afficher deux fuseaux horaires, la première Maison horlogère du monde se tourne vers l’aviation civile, dans une période de développement des vols commerciaux. Reconnaissable entre toutes avec sa lunette bicolore en Cerachrom® (une céramique de haute technologie) dans sa version Master II, cette montre de légende est plébiscitée par les globe-trotters du monde entier et figure toujours au catalogue Rolex, dans la tout aussi iconique collection Oyster Perpetual.