Chevalieres Bagues

La chevalière est la bague homme par excellence, nourrie par une longue tradition. Jadis symbole de pouvoir, elle s’est totalement démocratisée jusqu’à devenir un véritable accessoire de mode. Mais pour beaucoup, la chevalière reste un bijou précieux, empreint de symbolisme. Lire la suite
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Une longue histoire de la chevalière


S’il est une bague qui se nourrit d’une longue histoire, c’est bien la chevalière pour hommes. Caractérisée par son large chaton, elle trouve en effet son origine dans l’Egypte antique : jadis, sa partie supérieure accueillait le sceau de son propriétaire, également appelé « sigillum ». D’où l’autre nom de la chevalière, l’anneau sigillaire. Longtemps symbole de puissance, de noblesse et d’aristocratie, portée à l’annulaire gauche par le chef de famille, la chevalière s’est logiquement démocratisée, bien que restant une bague très masculine. Elle est aussi un bijou de transmission, bien que cette tradition soit moins ancienne. Au Moyen-Age par exemple, il était de coutume de détruire la chevalière au moment du décès de son porteur, et ce malgré sa préciosité puisque la bague était déjà fabriquée en or. Un temps tombée en désuétude, la chevalière a connu une deuxième jeunesse au XVIIe siècle, période à laquelle elle est devenue un véritable bijou identitaire, arborant le blason de la famille. Cette période a donc vu la naissance de la chevalière héraldique, telle qu’on la connaît encore aujourd’hui dans les familles aristocrates. Le motif est alors apparu en relief alors qu’il était jusqu’alors travaillé en creux (pour se remplir de cire chaude). La chevalière a ensuite évolué au XIXe siècle, période à laquelle elle est devenue bijou à part entière. La bague du gentleman, en or ou en argent, s’est alors ornée de diamants, de rubis et d’autres pierres semi-précieuses, voire même d’émail. C’est donc à cette époque qu’est née la chevalière d’aujourd’hui, avec ses nombreuses évolutions : utilisation de l’acier inoxydable en lieu et place de l’or ou de l’argent, formes plus originales, ornements modernes…

La chevalière reste toujours la bague d’une vie, avec ses codes


Aujourd’hui, la chevalière est bien souvent un « simple » accessoire de mode, comme une déclaration de style. N’oublions pas, cependant, qu’elle est aussi un bijou d’appartenance, à une famille, à une organisation ou à un groupe. De même, le port d’une chevalière conserve ses propres codes, au même titre qu’une alliance ou une bague de fiançailles. Pour les hommes, mais également pour les femmes, la chevalière se porte traditionnellement à l’auriculaire gauche. Mais tout dépend aussi des pays, les Suisses par exemple arborant la bague à l’annulaire gauche, voire, plus rarement à l’auriculaire… droit. Une chose est sûre, la chevalière reste un bijou élégant et intemporel qui exige la qualité et la robustesse. L’or 18 carats demeure le métal de prédilection de la chevalière, d’autant qu’il peut être décliné en or blanc, or jaune ou même or rose – plus rare chez ses messieurs, mais plus original. La symbolique est toujours omniprésente. Une femme par exemple offre une chevalière à un homme par signe d’engagement. Si l’on excepte les effets de mode, la chevalière en cadeau n’est quoi qu’il en soit jamais un acte anodin. Elle peut célébrer l’amour, on l’a dit, tout autant que la remise d’un diplôme, un anniversaire ou un autre événement marquant. À choisir évidemment en fonction de la morphologie, du style et de la personnalité de son bénéficiaire !